Éditorial de notre président, Didier Boudonnat

Après quelques mois d’interruption pour les raisons que vous connaissez, nous vous adressons à nouveau la newsletter de la Ligue de l’enseignement de l’Allier. Beaucoup de changements dans l’équipe salariée de la fédération depuis le mois de mars, mais une même volonté et une même détermination d’être au plus près de nos associations affiliées, au plus près des jeunes engagés auprès de la Ligue dans les Juniors Associations, en Service Civique ou dans nos formations.

Cette période inédite ne nous fait pas oublier nos buts et nos valeurs, qui soutiennent et guident plus que jamais nos actions. La situation que nous vivons montre combien le rôle des associations est primordial dans notre société. Mais il ne faut pas que cette prise de conscience ne soit qu’un feu de paille. Nous continuerons à faire en sorte d’être incontournables dans la mise en place de politiques menant à plus de lien social, de justice sociale, à plus de fraternité, ce qui signifie également que les associations doivent pouvoir bénéficier de plus de moyens, de plus de soutiens.

La crise sanitaire que nous traversons a révélé la grande vulnérabilité de notre société. Si de nombreux enseignements restent encore à en tirer, trois d’entre eux sont apparus comme des besoins essentiels : tout d’abord celui d’un service public qui fonctionne de manière efficace et soit suffisamment doté financièrement. Ensuite le besoin d’engagement citoyen et civique, celui de la solidarité active. Enfin, la nécessité de la vie associative, comme bien commun. Le monde associatif est particulièrement impacté par la crise actuelle. Ses activités ont été partiellement ou totalement suspendues pendant toute la période du confinement et la reprise est conditionnée aux conditions et protocoles sanitaires. Ces données nous obligent à penser autrement notre accompagnement des associations affiliées mais également notre place d’acteur fédératif, en prenant en compte les grands enjeux de réadaptation qui s’imposent au secteur. Il convient donc d’installer les associations dans un rôle d’intervenantes dans les politiques publiques et la fédération dans son rôle de facilitatrice et d’accompagnatrice.